Les aléas sénégalais ...

Publié le par vincent redais

Désormais bien installée, la famille REDAIS découvre le Sénégal avec ses joies mais aussi ses aléas aux premiers rangs desquels se trouvent les conditions climatiques.
En août au Sénégal, come chacun sait, nous sommes au coeur de la saison des pluies. Peu de jours ne s'écoulent donc sans une ou plusieurs averses. Dès lors, ce sont des quartiers entiers qui se retrouvent innondés. De quoi rappeler à Vincent ses origines vendéennes quand pour rejoindre son travail à la Base Aérienne 160, il faut progresser sur des routes improbables telles le passage du gois à la montée des eaux. Point de balises le long des rues mais des gens désabusés qui tentent de trouver un chemin au milieu des eaux sales et polluées de la capitale.

Le vent accompagne parfois ces grosses averses. A deux reprises, il me faudra escalader l'immeuble de quatre étages jusqu'au toit pour réajuster l'antenne parabolique afin de pouvoir de nouveau réceptionner les chaînes du satellite.
Un autre jour, le vent souffla si fort que des arbres pourtant présents depuis plusieurs décennies se couchèrent faisant la chance de quelques individus voyant là l'opportunité de récolter des billets contre un peu de bois.
Un voisin, lui, a vu le rideau de fer de sa véranda s'arracher de ses rails.



En plus du mauvais temps, de nombreuses coupures de courant accompagnent les journées des habitants de Dakar. Comme cette nuit du lundi au mardi 18 août où à 2h53, le courant cessa dans une symphonie de bips discontinus (les onduleurs!) marquée par le silence inquiétant du groupe électrogène défectueux qui ne démarrera pas cette nuit-là. C'est en entendant de nouveau le bruit des ventilateurs en action, à 4h40, que nous comprendrons que le courant était rétabli (en fait une société était intervenue pour démarrer le groupe électrogène...)

Dautres fois, c'est la malchance qui rythme les journées sénégalaises. comme ce jeudi 4 septembre où en arrivant sur mon lieu de travail, je constatai que le pneu arrière droit de ma logan était à plat. Il ne m'en coûtera que 2000 Fcfa pour fair réparer le pneu crevé.

Parfois, ce sont les forces de l'ordre qui participent à vous pourrir la vie. Le dimanche 16 août, à peine 10 jours après mon arrivée sur le territoire, un policier un peu trop zélé m'arrêtait sur le bord de la route. J'avais emprunté une voie en contresens (ni panneau ni marquage au sol pour l'affirmer...?). Bien que suivant un autre véhicule, c'est après moi que l'agent en avait ou plutôt après mon argent car je dus débourser 500 Fcfa pour laver l'affront (il paraît que le tarif habituel est de 2000 Fcfa mais c'était tout ce que j'étais disposé à lâcher pour que l'agent puisse "boire un verre à ma santé" selon son expression, soit tout de même 2 flaguettes).

Léa fit elle-aussi les frais de ces aléas sénégalais lorsqu'une semaine après son arrivée, elle fit l'affaire du siêcle en achetant au marché malien un pilon. Hélàs arrivée à l'appartement et alors qu'elle avait rempli le récipient d'eau pour le laver, celui-ci fuyait abondamment. Depuis, il s'est aussi fendu à plusieurs endroits...!

Ce sont les aléas sénégalais...!

Publié dans installation

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article